L’utilisation des outils pédagogiques en formation
« Je comprends ce que j’entends, je retiens ce que je fais et ce que je vis ».
La connaissance n’est pas purement et exclusivement intellectuelle. L’imaginaire, les émotions, le corps interviennent également dans le processus d’apprentissage et de mémorisation de nouvelles connaissances.
Ainsi, nous mémorisons plus facilement les expériences que nous avons nous-mêmes vécues. Il s’agit de l’apprentissage par l’expérience ou l’expérimentation.
Cette expérience est très largement exploitée dans le cadre de la formation professionnelle pour adultes. En effet, le formateur n’est pas détenteur exclusif du savoir. Ainsi, il sollicite le groupe afin d’enrichir la réflexion commune grâce aux expériences de chacun. Il peut également adopter une pédagogie active, favorisant l’expérimentation et la mise en pratique pour déduire les enseignements de l’action.
Les outils pédagogiques s’inscrivent dans la logique expérientielle et peuvent être facilitateurs s’ils sont correctement utilisés.
Les outils pédagogiques sont des aides pédagogiques utilisées volontairement par le formateur pour atteindre un objectif préalablement défini et faciliter l’apprentissage.
Un outil est appelé « outil pédagogique » car il s’inscrit dans une démarche pédagogique qui vise une montée en compétences des apprenants.
C’est un « médiateur », un moyen de mettre en relation le contenu et les apprenants.
Les outils pédagogiques peuvent prendre différentes formes : brainstorming, jeu de rôles, jeu pédagogique, mise en situation …
Il existe autant d’outils que d’objectifs visés et de formateurs. Pas de recette unique donc mais une infinité de possibilités.
Utiliser des outils pédagogiques n’est pas une fin en soi.
C’est une décision murement réfléchie que prend le formateur en construisant le scénario de sa formation.
Il en aura évalué l’objectif, les risques, limites, inconvénients et avantages. Il aura challengé l’outil au regard des caractéristiques de son public et décidé en conscience de l’utiliser ou non.
A posteriori, il prendra également le temps d’en faire l’analyse « meta » pour l’inscrire dans sa démarche d’amélioration continue.
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