Posture haute et posture basse ? De quoi s’agit-il ?
La posture haute est celle du « sachant ». En pédagogie, elle est souvent déclinée dans le cadre de la méthode pédagogique affirmative.
Lorsqu’il adopte cette posture, le formateur donne sa vision, il informe, conseille, explique et démontre.
Dans ce cas, il se positionne comme le détenteur du savoir et les apprenants sont « sous tutelle » : ils deviennent le « réceptacle » de la connaissance du formateur.
Il est parfois nécessaire d’adopter cette posture en formation mais elle trouve vite ses limites, elle privilégie la centration sur le contenu à la centration sur l’apprenant.
Par ailleurs, adopter une posture haute, c’est chercher à persuader l’autre de sa puissance, c’est se dévoiler, s’exposer à la critique et potentiellement « se fragiliser ».
La posture basse est celle du « non-sachant ».
En pédagogie, elle est souvent déclinée dans le cadre des méthodes pédagogiques interrogatives et actives.
Lorsqu’il adopte cette posture, le formateur est devant une feuille blanche : il ne sait pas et ne comprend pas. Il ne dévoile rien et encourage ses apprenants à se dévoiler, à chercher, à trouver les réponses par eux-mêmes.
Posture basse et centration sur l’apprenant sont indissociables.
Non … tout au long de la formation, le formateur oscille entre posture haute et posture basse.
Il est en position haute sur le cadre et en position basse sur le contenu.
Il intervient dans le cadre d’une relation complémentaire où chacun (lui y compris), mobilise ses ressources pour atteindre un objectif.