« On ne dit pas mettre la table mais dresser la table ».
Dès les années 90, quand le ministère du travail a demandé à l’AFPA d’élaborer un REAC du métier de formateur, puis une formation de formateur via le titre FPA : les motivations étaient diverses.
Bien sûr, le métier existait déjà, que ce soit au sein des organismes de formation ou encore à l’extérieur. Cependant, les personnes qui l’exerçaient le faisaient, « au mieux », en fonction de leurs intuitions.
On était en plein dans ce qu’on appelle l’autodidaxie.
Même au sein de l’AFPA, une formation interne existait pour les nouveaux formateurs, mais rien de véritablement « stabilisé ».
Il est apparu très vite, qu’au-delà d’une meilleure structuration du métier et d’un apport de compétences complémentaires, il fallait apporter un langage commun.
Trop de notions étaient floues, mal comprises, voire interprétées différemment.
Il fallait être capable de parler entre soi : c’est à dire entre professionnels du même organisme, comme entre professionnels de toute structure. C’était et c’est une nécessité collective.
Trop de mots, de concepts, ont un sens précis dans notre métier, un sens parfois différent du langage commun. Ça peut-être des mots « valises » qu’on croit comprendre mais qui ne veulent pas dire exactement la même chose pour l’émetteur et le récepteur.
Pour illustrer notre propos voilà quelques uns des mots basiques dans notre métier :
Cette liste n’a rien d’exhaustive, ce ne sont que des exemples parmi tant d’autres : le vocabulaire de la formation est riche.
Tous ces mots paraissent simples et nous croyons tous les connaitre et en connaitre le sens, la définition. Pour autant, partageons-nous unanimement ces définitions ?
Le langage commun n’est pas le langage professionnel, il y a beaucoup de « faux amis ». C’est pourquoi, nous avons également consacré tout un chapitre à ces notions et à leurs différences.